dinsdag 28 mei 2013

Nico Dijkshoorn - Wraak (2007)




's ochtends
om
half zes
liep
hij
naar het
zwembad
en
flikkerde
alle
handdoeken
op
de
gereserveerde
bedjes
schreeuwend
in
het water



Pink Floyd - Fat old Sun (1970)




When that fat old sun in the sky is falling
Summer evenin' birds are calling
Summer's Sunday and a year
The sound of music in my ears
Distant bells
New mown grass smells so sweet
By the river holding hands
Roll me up and lay me down

And if you see
Don't make a sound
Pick your feet up off the ground
And if you hear as the warm night falls
The silver sound from a time so strange
Sing to me
Sing to me

When that fat old sun in the sky is falling
Summer evenin' birds are calling
Children's laughter in my ears
The last sunlight disappears
And if you see
Don't make a sound
Pick your feet up off the ground

And if you hear as the warm night falls
The silver sound from a time so strange
Sing to me
Sing to me

When that fat old sun in the sky is.......





donderdag 23 mei 2013

Jacques Brel - La Ville s'endormait (1977)




La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et la nuit peu à peu
Et le temps arrêté
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué
Et la nuit bleu à bleu
Et l´eau d´une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu´eux
Dont le corps s´ensommeille

La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu´elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m´attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m´attend point
Je sais, depuis déjà
Que l´on meurt de hasard
En allongeant le pas

La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Il est vrai que parfois près du soir
Les oiseaux ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se désenchante
Je veux dire en cela
Qu´elle chante
D´autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d´enfants
Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu´aux femmes
Et d´entre elles les connes
Ne ressemblent qu´aux connes
Et je ne suis pas bien sûr
Comme chante un certain
Qu´elles soient l´avenir de l´homme

La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et vous êtes passée
Demoiselle inconnue
A deux doigts d´être nue
Sous le lin qui dansait
.





zondag 12 mei 2013

Guido Gezelle - Meidag




De kerzelaar zijn trouwgewaad
heeft aangedaan:
vandage moet hij, meidag is ‘t,
ter bruiloft gaan.

Elk taksken is een priem nu, die,
bewonden, wit,
tot tenden, in een witte schee
van blommen zit.

Beruwrijmd, was hij schoon, wanneer
de winter woei:
veel duizendmaal is schoonder nu
zijn blomgebloei.

Te winter was zijn schoonheid als
een beeltenis
des levens; koud en ijdel, zo
de schaduwe is.

Geen schaduwbeeld en is hij nu,
geen schijn, maar al
dat schoon is, al dat levende, en
dat liefgetal.

‘t Is bruiloft, en ‘t is zonneweer:
de zomermeid
de bruidegom verwacht, die haar
was toegezeid.